79 L' absence

Le 7 aout 2007. Nous sommes toujours loin de la maison et je n'en peux plus de cet éloignement. J'ai envie de retrouver cet endroit, pouvoir te revoir grâce à ces films que l'on a fait de toi l'année dernière en juin. Heureusement que nous les avons fait, sinon je n'aurai que des photos de toi. Je peux encore te voir bouger, chahuter, rigoler et t'entendre. Cela me fait drôle, je m'étais habituée. Je ne me rendais pas autant compte que tu avais tant de difficultés à parler et à te faire comprendre des autres. Une mère arrive à tout, même à décoder un langage difficile. J'ai encore beaucoup pensé à toi aujourd'hui. Pleins d'images se sont bousculées dans ma tête. Quel vide ! C'est incroyable comme tu tenais une grande place dans ma vie. Déjà plus d'un mois que tu es parti et ce vide est de plus en plus grand à mesure que le temps passe. J'espère que le temps estompera la douleur qui me pénètre chaque jour et qui me rend très malheureuse. Je sais que je suis bien entourée ; j'ai plusieurs amis qui sont là et prêts à me soutenir. A tout moment, je peux compter sur eux. Ils m'écoutent et me réconfortent, essayent de me comprendre et ne me jugent pas. Ils me laissent le temps de me retrouver, de me reconstruire ... Les amis, c'est précieux et on en a tous besoin. Les vrais se reconnaissent dans les moments difficiles et sont là sur la durée.

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