L'aviation, une de tes passions parmi tant d'autres dans l'univers du vol. Les avions sont toujours là, exposés dans ta chambre, amassant la poussière, que de temps en temps je me décide à ôter. Il y a aussi tous ces livres qui abordent ce sujet, bien rangés dans la bibliothèque, mais que plus personne n'ose consulter. J'ai même retrouvé un avion en peluche que je t'avais offert au tout début de ton hospitalisation, lorsque tu étais à Strasbourg, dans de biens mauvaises conditions, après ton opération.
1 De Joëlle -
Bonjour Fabienne,
Maintenant qu'ils ne sont plus là, nous gardons comme des trésors, ces petits objets qui étaient leurs passions.
Pour Damien, les avions, pour Léa, les chiens. Une collection de petits chiens de toutes les races ornent notre salon.
Pour rien au monde nous les enlèverions....
Merci de m'avoir fait connaître Damien, j'espère qu'ils se connaissent là haut...
Avec toute mon amitié,
Joëlle
maman de Léa (18/03/1991-29/04/2004)
2 De Ingrid,maman d'Eva -
Comme le dit la maman de Léa maintenant qu'ils ne sont plus là ce sont de réels trésors ! Des trésors inestimable ! Ils valent bien plus que tout l'or du monde !
C'est dur chaque jour .
Je t'embrasse
Ingrid
3 De Joëlle -
Je viens de passer un moment avec vous et Damien sur votre blog, je ne sais pas parce que je ne connais pas la perte d'un enfant, mais je ressens votre grande peine, je ressens cette boule d'angoisse (elle, je l'a connais) en lisant vos lignes. En effet, il faut garder Damien dans la vie d'aujourd'hui, le poème écrit par une maman, en deuil de son enfant est très beau et surtout très vrai, on ne se remet pas, on ne guérit pas, on ne surmonte pas, on vit avec parce qu'on a pas le choix, les gens qui nous croisent quand on sourit se disent qu'on est très fort, mais ils ne savent pas, tant qu'on ne l'a pas vécu on ne peut pas comprendre à quel point la douleur est en nous et ne nous lâche pas, elle est ancrée en nous et une musique, un objet, une odeur, un paysage nous rappelle un vécu et la boule revient, elle n'est jamais très loin.
Encore quelques mots pour dire que j'ai lu le site de Bruno, Medulla, il raconte sa maladie avec un style "différent", c'est très fort. C'est bien écrit, c'est plus que prenant, j'espère qu'il s'en sortira. Damien ne pourrait pas raconter sa maladie avec ces mots là à cause de son jeune âge, la notion de danger n'est pas la même à 5 ans et à plus de 20 ans. Bruno sait il a cherché des infos, il connait les statistiques, il les analyse, heureusement Damien n'a jamais connu la définition du nom de sa maladie, ni les statistiques, ni le risque qu'il courait, grâce à vous ses parents qui étiez là pour le protéger au mieux.
Continuez à faire vivre Damien à travers le blog, il sera toujours avec vous puisqu'il sera toujours dans votre cur.
Je vous embrasse, j'ai été très bavarde, désolée...
Joëlle