316 SAMEDI 11 OCTOBRE 2008

Hier, nous étions invités par l'AREMIG (voir lien ci-contre), à un colloque à Nancy-Brabois. Le thème de celui-ci "Mieux connaître le cancer de l'enfant aujourd'hui", avec la participation du service d'Onco-Hématologie Pédiatrique et de Transplantation Médullaire.

Je ne vous cache pas que beaucoup d'émotions se sont mêlées à cette journée. Des souvenirs douloureux pour plusieurs d'entre nous qui n'avaient plus leur enfant à leur côtés et d'autres moments intenses de partage. Ce fut une journée très enrichissante à tout point de vue. Pas beaucoup de nouveautés par rapport à notre connaissance du cancer de Damien mais, une mise au point sur l'avancée de la médecine.

Présentation du professeur Chastagner (qui a suivi Damien pendant 2 ans et demi)

En fait, 1800 cas d'enfant par an, en France, sont touchés par le cancer et 25% sont des tumeurs cérébrales, 35% des leucémies. On ne connait toujours pas d'après eux l'origine des ces tumeurs : - facteur environnement: infection, rayons ... ? - facteur génétique - facteur embryonnaire : déficit immunitaire, maladie génétique ?

En fait, pour résumer la situation, sur l'ensemble des malades du cancer adultes-enfants, les enfants ne représentent que 1% des patients. 1%, ça ne consomme pas beaucoup de médicaments (chimio, etc.) donc ça n'intéresse pas la recherche car ça ne rapporte pas assez en terme de profit. Eh oui, nos enfants ne valent pas grand chose dans ce système de choses. Ils ne pèsent pas lourds dans la balance. Plus ils sont petits, plus c'est "pire" ! Un enfant qui pèse 20kg, comme c'était le cas de Damien, ne va pas consommer beaucoup de chimio par rapport à son poids, alors pas beaucoup de vente, donc de profit. Donc pas d'intérêt à s'intéresser à sa maladie, le médulloblastome, qui ne touche que 60 enfants par an.

Mais, certains professeurs, comme le professeur Chastagner, considère chaque cas comme une vie, une vie qui a son importance, à part entière. Ses recherches vont dans ce sens. Les fonds sont de plus en plus difficiles à trouver et il faut le dire et le souligner, c'est grâce aux nombreuses associations, mises au jour par les parents, et dons privés, que la recherche pour les enfants progressera.

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