Mes pensées les plus sincères t'accompagnent, ainsi que touts les tiens, en ce long mois de juin, plus lourd et plus difficile certainement que les autres mois de l'année. Ce mois fait de souvenirs ultimes, de retours incessants mais incontournables sur ces semaines, durant lesquelles le temps s'arrêta et se figea.
Que seul le sourire de Damien puisse éclairer tes jours, comme tous ces moments de joie intense volés à la maladie, ces pieds de nez et ces rayons de soleil, certes bien trop brefs mais si profonds ..
qu'un papillon malicieux vienne à se poser sur tes épaules, qu'un souffle imperceptible passe sur ton visage, comme pour te murmurer "souris maman .. je suis juste là de l'autre côté du miroir, près de toi, dans ton coeur si fort .. tu vois tout va bien, je vole .."
Bien à toi
Giselle
Un ange de plus ..
Il y a quelques jours, un nouvel ange est arrivé au paradis.
A son arrivée, on lui remet une chandelle.
La coutume exige que chaque soir les petits anges entrent dans le ciel avec leur chandelle allumée.
Mais, soir après soir, les petits anges entrent, sauf lui, car sa chandelle, juste au moment où il va franchir la porte, s'éteint.
Il doit donc rester en dehors des portes du ciel. Assit sur un petit banc.
Quand un soir, un des petits anges de la procession s'arrête et lui demande : Pourquoi ne viens-tu nous rejoindre ?
Je ne peux pas, dit-il Mais pourquoi tous les soirs ta chandelle s'éteint avant que tu entres ? Je n'y peux rien, ce sont les larmes de ma mère qui l'éteignent ..."
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Sur la mort d'un enfant
Auteur : Andre Chenier
L'innocente victime, au terrestre séjour,
N'a vu que le printemps qui lui donna le jour.
Rien n'est resté de lui qu'un nom, un vain nuage,
Un souvenir, un songe, une invisible image.
Adieu, fragile enfant échappé de nos bras ;
Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas.
Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte
La campagne d'été rend la ville déserte ;
Dans l'enclos paternel nous ne te verrons plus,
De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus,
Presser l'herbe et les fleurs dont les nymphes de Seine
Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne.
L'axe de l'humble char à tes jeux destiné,
Par de fidèles mains avec toi promené,
Ne sillonnera plus les prés et le rivage.
Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage,
N'inquiéteront plus nos soins officieux ;
Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux
Les efforts impuissants de ta bouche vermeille
A bégayer les sons offerts à ton oreille.
Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous,
Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux.
1 De valérie la maman de Damien -
Il a bien raison ton petit damien de lui tirer la langue à cette saleté de maladie je pense fort à toi
2 De valerie maman de Flavie -
Tout simplement MAGNIFIQUE ! Val
3 De Ingrid,maman d'Eva -
et avec de jolis papillons, je t 'embrasse
4 De Giselle -
Mes pensées les plus sincères t'accompagnent, ainsi que touts les tiens, en ce long mois de juin, plus lourd et plus difficile certainement que les autres mois de l'année. Ce mois fait de souvenirs ultimes, de retours incessants mais incontournables sur ces semaines, durant lesquelles le temps s'arrêta et se figea.
Que seul le sourire de Damien puisse éclairer tes jours, comme tous ces moments de joie intense volés à la maladie, ces pieds de nez et ces rayons de soleil, certes bien trop brefs mais si profonds .. qu'un papillon malicieux vienne à se poser sur tes épaules, qu'un souffle imperceptible passe sur ton visage, comme pour te murmurer "souris maman .. je suis juste là de l'autre côté du miroir, près de toi, dans ton coeur si fort .. tu vois tout va bien, je vole .."
Bien à toi
Giselle
Un ange de plus .. Il y a quelques jours, un nouvel ange est arrivé au paradis. A son arrivée, on lui remet une chandelle. La coutume exige que chaque soir les petits anges entrent dans le ciel avec leur chandelle allumée.
Mais, soir après soir, les petits anges entrent, sauf lui, car sa chandelle, juste au moment où il va franchir la porte, s'éteint. Il doit donc rester en dehors des portes du ciel. Assit sur un petit banc. Quand un soir, un des petits anges de la procession s'arrête et lui demande : Pourquoi ne viens-tu nous rejoindre ?
Je ne peux pas, dit-il Mais pourquoi tous les soirs ta chandelle s'éteint avant que tu entres ? Je n'y peux rien, ce sont les larmes de ma mère qui l'éteignent ..."
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Sur la mort d'un enfant Auteur : Andre Chenier
L'innocente victime, au terrestre séjour, N'a vu que le printemps qui lui donna le jour. Rien n'est resté de lui qu'un nom, un vain nuage, Un souvenir, un songe, une invisible image. Adieu, fragile enfant échappé de nos bras ; Adieu, dans la maison d'où l'on ne revient pas. Nous ne te verrons plus, quand de moissons couverte La campagne d'été rend la ville déserte ; Dans l'enclos paternel nous ne te verrons plus, De tes pieds, de tes mains, de tes flancs demi-nus, Presser l'herbe et les fleurs dont les nymphes de Seine Couronnent tous les ans les coteaux de Lucienne. L'axe de l'humble char à tes jeux destiné, Par de fidèles mains avec toi promené, Ne sillonnera plus les prés et le rivage. Tes regards, ton murmure, obscur et doux langage, N'inquiéteront plus nos soins officieux ; Nous ne recevrons plus avec des cris joyeux Les efforts impuissants de ta bouche vermeille A bégayer les sons offerts à ton oreille. Adieu, dans la demeure où nous nous suivrons tous, Où ta mère déjà tourne ses yeux jaloux.
Recueil : Elégies